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Il est assez courant de considérer que l’assurance-vie doit être souscrite et alimentée avant les 70 ans de l’assuré. Et cela en raison d’une fiscalité nettement convenable lorsque l’assuré est âgé de plus de 70 ans lors du versement. La fiscalité de l’assurance-vie alimentée avant les 70 ans est nettement plus favorable. Néanmoins il est loin d’être ridicule d’alimenter un contrat après ses 70 ans.
Des versements avantageux
Les primes versées à partir de l’âge de 70 ans ne bénéficient pas d’autant d’avantages que celles qui sont versées avant cet âge. Ce constat est avéré. Mais le fait est que les gains réalisés après 70 ans sont totalement exonérés d’impôts.Il y a aussi l’application d’un nouvel abattement de 30 500 euros qui est commun à l’ensemble des bénéficiaires non exonérés (article 757 B du code Général des Impôts). Au décès, la part des gains dans le contrat peut être très importante, rendant la fiscalité de l’assurance-vie très attractive.
L’espérance de vie moyenne d’un homme en France après 70 ans est de 15 ans et de 18 à 20 ans pour une femme. Une femme place 200000 € à 70 ans, avec une hypothèse de rendement de 3% net/an. Ainsi, son épargne est valorisée 350701 € au bout de 19 ans. Après 70 ans, mise à part les contrats ouverts avant le 20 novembre 1991, les sommes versées intègrent fiscalement la succession. Les droits de succession s’appliquent alors de manière classique. L’idée reçue selon laquelle l’assurance-vie n’est plus intéressante après 70 ans est de ce fait erronée. L’allongement de l’espérance de vie permet d’envisager raisonnablement de capitaliser un volume d’intérêts représentant des sommes conséquentes transmises sans fiscalité.
Profiter au maximum de l’opportunité
Le versement de capitaux sur un contrat d’assurance-vie après 70 ans est une manière de continuer à profiter de la défiscalisation offerte par l’assurance vie.
Pour profiter au maximum de l’opportunité, il est conseillé d’ouvrir un deuxième contrat afin de favoriser un versement plus rapide des capitaux aux bénéficiaires du premier contrat. Ce deuxième contrat permettra aussi de conserver les avantages successoraux acquis lors du premier contrat et d’effectuer d’éventuels rachats en cas de besoin d’argent.