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Il semblerait que les réseaux sociaux à l’instar de Facebook, LinkedIn, Twitter et Instagram contribuent à la surveillance des entreprises et contribuables qui sont soupçonnés de frauder le fisc. La simple publication d’un évènement peut faire suite à une enquête alors surveillez vos arrières.
Une vérification qui ferait suite à une publication
Une rumeur circule, indiquant que les contribuent à la surveillance des contribuables et entreprises. En effet, le fisc se servirait de LinkedIn, Facebook, Instagram et Twitter pour garder un œil sur les entités concernées. Le fait de publier la photo d’une nouvelle maison, d’une voiture hors de prix ou de fréquents voyages à travers le monde peut être un indice. Ce dernier pourrait être le point de déclenchement d’une enquête fiscale. La surveillance semble aller de plus en plus loin et les sociétés ou contribuables qui sont très actifs sur un ou plusieurs réseaux s’exposent davantage à des vérifications.
La surveillance des contribuables à risque selon Revenu Québec
Revenu Québec affirme réellement se servir des réseaux sociaux. Selon Geneviève Laurier, le porte-parole Revenu Québec, le fait de coupler des données qui proviennent des informations fiscales et des renseignements externes lui permet de directement cibler les contribuables à risque, et ce quel que soit le secteur d’activité. Prenons un exemple : si un contribuable québécois publie des photos de lui sur une plage des Bahamas alors que les revenus annuels qu’il a déclarés son assez bas, il risque de se faire soupçonner par les agents du fisc. Ces derniers ne tarderont pas à effectuer des vérifications plus approfondies.
Revenu Canada s’y met aussi
Selon Revenu Québec, une série de croisement de fichiers a été établie. Cette dernière leur permettra de décortiquer au mieux les données découvertes sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’une approche permettant de cibler les particuliers qui auraient fraudé le fisc. En effet, s’ils déclarent des revenus qui semblent insuffisants pour justifier leur train de vie, il y a matière à suspicion et une vérification s’impose. L’agence du Revenu Canada est également particulièrement active sur le Net afin de soutirer des informations concernant des contribuables soupçonnés de cacher des revenus.