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Le marché immobilier suisse peut être une source de grande confusion pour les expatriés s’installant en Suisse. Les prix des logements variant considérablement d’une région à l’autre, un ensemble de règles relatives à la propriété étrangère et un système hypothécaire unique régit l’achat des propriétés en Suisse.
La Suisse attire des nombreux investisseurs immobiliers
La Suisse est pour beaucoup une destination de rêve pour l’achat d’une maison de vacances. Mais ce rêve est-il possible? La réponse courte est « oui », chacun ayant sa propre constitution, son parlement, son gouvernement et ses tribunaux ; la Suisse a la réputation d’être un marché immobilier complexe et hautement réglementé. Vous pouvez vous adresser à l’agence immobilière Cardis.ch pour tout ce qu’il faut savoir sur l’achat des propriétés en Suisse.
Les étrangers peuvent-ils acheter une propriété en Suisse ?
Oui, mais des restrictions sont imposées aux niveaux national, régional et local. Les propriétaires étrangers peuvent occuper leurs biens en Suisse jusqu’à six mois par an. Vous ne pouvez pas acheter une propriété au nom d’une entreprise en Suisse. En outre, bien que non limité par la loi, si vous êtes citoyen américain, il est très difficile d’emprunter auprès d’une banque suisse. Si vous ne pouvez pas acheter sans hypothèque, vous devriez envisager d’acheter dans une station française, car les banques françaises continueront à prêter. Pour ceux qui pensent acheter une propriété pour leur retraite en Suisse, il existe quelques règles à suivre :
- Vous devriez disposer de tous les dossiers et visas étrangers nécessaires ainsi que de réglementer votre séjour auprès de l’État Suisse.
- Vous devrez demander un permis de séjour et, une fois ces droits acquis, les biens dont vous disposez et le processus d’achat seront différents des autres expatriés.
Accession à la propriété en Suisse
Le taux d’accession à la propriété en Suisse est faible : environ 60% des habitants y louent leur propriété et la majorité des propriétaires résident dans des communautés plus rurales, loin des grandes villes. Les raisons en sont nombreuses: de la croissance démographique constante des villes, qui pèsent sur la contrainte de logements limitée, à la hausse des prix et à la bureaucratie qui retarde considérablement les achats immobiliers.
Ce n’est pas un nouveau phénomène non plus. Une étude publiée en 2016 a révélé que moins d’une personne sur cinq à Bâle et à Genève était propriétaire de son propre logement, chiffre qui atteint presque le tiers à Zurich. La forte augmentation des prix de l’immobilier en Suisse a amené la Banque Nationale suisse à adopter de nouvelles réglementations visant à réduire la dette hypothécaire des ménages, ce qui a entraîné une chute des prix de l’immobilier en Suisse en 2017.