Table of Contents
De nouvelles mesures afférentes aux conditions du chômage sont entrées en vigueur le 1er novembre 2017. Les réformes majeures sont la modification du calcul d’indemnisation, la correction du mode de calcul de l’Allocation d’Aide au Retour à l’Emploi, l’assouplissement des conditions d’affiliation et le recul de l’âge d’indemnisation des seniors.
De nouvelles conditions d’affiliation assouplies
Le Règlement relatif à l’assurance chômage a été modifié de telle sorte que désormais les conditions d’affiliation pour bénéficier de l’ARE sont plus souples et plus accessibles. Désormais, la durée minimale d’affiliation exigée est de 610 heures travaillées ou 88 jours à temps plein. Pour jouir de cette simplification, le chômeur devait justifier d’une période minimale en fonction de son âge au 1er novembre. Outre les conditions sur la durée, le chômeur doit également être apte physiquement. Généralement, suite à une inscription sur la liste des demandeurs d’emploi, il faut attendre un délai de 7 jours avant de recevoir l’Allocation d’aide au retour à l’emploi. S’il était de 180 jours auparavant, le différé d’indemnisation est désormais limité à 150 jours. Grâce à cette mesure, les demandeurs d’emploi attendront un peu moins avant l’obtention du premier versement de Pôle Emploi. S’il s’agissait d’un licenciement pour motif économique, la durée est toujours limitée à 75 jours.
L’âge d’entrée dans la filière sénior et reporté et le mode de calcul de l’allocation corrigé
L’âge d’entrée dans la filière senior était fixé à 50 ans. Le chômage chez ces personnes était de 6,7 %. Une personne ayant plus de 50 ans risque moins le chômage que les plus jeunes, cependant, lorsque cela arrive, les risques qu’il y reste plus longtemps sont élevés. De ce fait, un allocataire de 50 ans devrait davantage être aidé afin d’aisément retrouver sa place dans un marché du travail. Toute la durée d’indemnisation maximale varie donc de manière croissante en fonction des tranches d’âge du chômeur à partir de 50 ans. Concernant le mode de calcul d’allocation, il est désormais basé sur le nombre de jours travaillés. Autrefois, les personnes qui reprenaient régulièrement des emplois saisonniers recevaient une indemnisation plus favorable que celles qui n’avaient travaillé que pour une société, mais de longues durées. Aujourd’hui, les allocations entre ces deux types de personnes seront pratiquement équivalentes.